mercredi 18 avril 2012

Pardonne moi de me noyer.





















Ce soir, je me noie
Etre dans l'intime oppression
De ce centre qui se concerte
Etre dans la sensation
D'être confinée dans le reste
Ne pas s'accorder ce choix
Sauf celui du sol mais au ras
Et la résignation, la soumission
D'abord à qui ou à quoi ?
Je tombe ou je me bats
Si je tombe, il me faut une branche
Si je me bats je me casse le cou
Et mon cou mordillé mais cassé
Certainement lui manquera
La branche se pliera ou cassera
Et le nombre m'accueillera
Le nombre de mes souvenirs
Le sombre de mes avenirs
De mes pleurs de l'intérieur
Et mes peurs à mon heure
Où mes yeux rougis s'évaporent
Que ses lèvres sèchent dans le remords
Mon hiver sera toujours celui là
Qui est mien et me redéfinira
Mes mains se lèvent et explorent
Indéfiniment, anormalement
Des frissons de plaisirs à fleur de peau
Des frissons de pleurs à fleur de coeur
Ma tête s'ensorcelle, et me scelle

A celui qui me dit "Tu seras celle"


Mais les images valent mieux que des mots. Adieu.



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