vendredi 7 janvier 2022

2022, 5 ans d'absence

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 En ce début janvier 2022, d'ailleurs bonne année à tous et toutes. J'ai eu l'envie de retaper sur mon clavier. De poser des mots. Ca fait bien déjà 5 ans que je n'ai pas écrit ici, et ça m'amuse beaucoup de voir que des gens puissent encore tomber sur ce blog délaisser depuis. Qu'est ce qui a changer ? Pas grand chose, toujours dans la même ville, toujours à enchainer les petits boulots, avoir des doutes. Ma carrière de photographe n'a pas tellement évoluer non plus. Le milieu est rude surtout si vous n'avez pas réussi à développer votre réseau. Je suis plus posée, je suis avec G depuis presque 7 ans, un homme génial que je n'échangerais pour rien au monde. Je suis heureuse d'une certaine façon. Je ne suis plus triste constamment comme avant. J'ai des hauts et des bas, mais plus aussi grave. Pourquoi j'écrivais toutes ces choses si personnelles ici ? Parce que je pouvais me sentir libre d'écrire sans être jugée. Et je trouve ça amusant d'une certaine façon que des personnes se retrouvent ici, comme perdues ou alors vous avez bien cherché ! Le dernier commentaire date de fin 2019 mais il y a encore des gens qui se baladent ici ! Depuis quelques temps j'ai eu ce besoin d'écrire. Pas vraiment de banalités mais juste écrire même si peut être personne ne lira ceci. Enfin pas des personnes que je connais réellement. J'ai toujours galéré à écrire dans un journal intime. Ecrire "cher journal, blablabla" c'est pas vraiment ma tasse de thé. Je suis à l'aise au clavier alors les mots viennent plus facilement. Depuis quelques temps je suis sur un genre de projet secret. Mais comme je n'ai jamais réussi à aller jusqu'au bout d'un projet, ça me fait flipper. J'ai extrêmement peur de l'échec. De plus j'ai quelque peu délaisser instagram ce qui fait que j'ai encore moins de pouvoir et de visibilité qu'avant. Je crois que depuis le COVID j'ai perdu un peu de mon mojo et de ma motivation. La routine, et pourtant je galère plus à organiser des séances photos. Je passe mes journées entre travailler, fumer et flemme. D'ailleurs parlons en de cette flemme. C'est terrible, mon manque de motivation ne m'aide pas, et je sais très bien que je suis capable, mais la peur de l'échec ne m'encourage pas à faire des choses. Alors aujourd'hui je me suis motivée à poser mes fesses sur mon lit et écrire. Pas de distraction, pas de musique, pas de série, je suis juste posée là et j'écris de façon presque frénétique. En fait j'espère juste qu'en écrivant ici, j'arriverais à exorciser mes problèmes. Cette nouvelle année vient de commencer, j'ai failli prendre des résolutions, mais vous savez, je n'arrive pas à garder le rythme. Alors je préfère faire un pas après l'autre. Petit pas après petit pas. Et puis avec cette pandémie, je pense que tout le monde s'est démotivé, on espère tous que la situation va se calmer et s'inverser. Aujourd'hui, j'écris ici, je ne dis pas que je vais revenir. Je ne savais même pas ce que j'allais écrire. 

J'aimerais faire une liste de changement ( non exhaustif, faut quand même pas déconner ) pour cette année :

  • Moins fumer
  • M'organiser pour de bon
  • Finir mon projet secret
  • Être plus présente sur instagram
  • Me détendre au travail
  • Voir plus de personne
  • Sortir (plus d'expo, plus de cinéma ...)
  • Motiver G pour les travaux de l'appartement
  • Acheter enfin notre sommier et matelas !
  • Faire en temps et heure au niveau administratif
  • Lire plus souvent mes mails
  • Photographier 
Si vous avez des conseils, des tips pour m'aider à concrétiser certains changements c'est avec plaisir !
Si vous passez devant cet article, n'hésitez pas à m'écrire, je trouverais ça amusant de voir que des gens prennent encore la peine de lire des blogs !
J'ai des choses à dire, c'est certain ! Et au lieu de saouler tout mon entourage sur certains sujets autant le faire ici ! Je vous laisse, je vais méditer. Je vous souhaite d'être en paix avec vous même, de vous aimez et de chérir les gens que vous aimez, de chérir les petites choses qui vous font du bien. 

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dimanche 16 avril 2017

L'indifférence sur l'Education alternative scolaire



Je parle à titre personnelle de l'éducation scolaire qu'elle n'est ni plus ni moins le reflet d'une société vieillissante sur des méthodes inefficaces. L'école serait selon moi une forme d'apprentissage dans un cadre sociétale interpersonnel et intra personnelle. On pourrait apprendre à se découvrir, à développer son potentiel,  apprendre à vivre avec les autres, à être et devenir quelqu'un de propre à soi. Il n 'y aurait pas de compétition. La communication se ferait en un échange d'idées, de donner l'envie aux enfants d'apprendre de manière plus ludique. Il n'y aurait pas un seul sens de dialogue (instituteur à élève) mais un échange constant. On pourrait apprendre à découvrir qui on est, se développer, et développer la communication de groupe. Apprendre à accepter les différences, travailler et comprendre que nous sommes plus forts ensemble et tout à la fois être différents et uniques. Nous sommes dans un monde où nous sommes de plus en plus nombreux. Chaque année nous seront  3 fois plus nombreux. Et les les instituteurs en nombres de plus en plus limité. Comment voulez vous que nous arrivions à 18 ans et devoir faire un choix sur un avenir plus ou moins tracé. Comment développer nos talents sans apprendre à nous connaître, sans apprendre à se dépasser quand des adultes se permettent de se faire un avis sur vous. Qu'ils imposent leurs points de vu sans apprendre à nous découvrir. Si j'écris tout ça c'est parce que j'ai pu constaté par l'éducation qu'on m'a imposé de par mes parents et mes professeurs, qu'elle avait d'énormes failles. Elle ne fonctionne pas comme elle le devrait. D'abord s'adapter à l'enfant, le comprendre, lui apporter le soutient et également les outils pour qu'il puisse s'épanouir. Chaque enfant se développe différemment, certains vont d'abord apprendre à marcher et d'autres vont apprendre à parler et malgré ça, à des temps différents. Chaque cerveau fonctionne différemment et l'apprentissage se fait différemment des uns aux autres. Logiquement l'école devrait se baser sur ça pour que les enfants puissent progresser et s'épanouir pour devenir des adultes également épanouis. 

Quelques mots pour exprimer le regret du fonctionnement actuel de l'école mais aussi pleins d'espoirs sur des éducations alternatives , celles qui permettent de voir les choses autrement, de donner l'envie d'apprendre de manière humaine.

Pour vous donner quelques exemples de forme d'apprentissage pour appuyer cet espoir:









Ouvert à la discussion :)

samedi 16 avril 2016

Est ce que se sentir seule toute sa vie est un choix ou quelque chose qui vous a toujours suivie malgré vous?

Comment faire comprendre ce que tu ressens sans mot. Sans besoin de dire quoi que ce soit pour qu'on puisse te comprendre. Je n'attend pas à ce qu'on me dise quoi que ce soit car ce ne sont pas des mots que j'ai besoin d'entendre. Ce ne sont pas les exemples des autres qui pourront m'aider à aller mieux. Car je ne sais pas ce que j'ai. C'est plus un tout. Un ensemble de chose. Je ne pourrais même pas les définir car je ne sais pas y mettre des mots. Ni des images. C'est ce que je ressens à l'intérieur. Et comment vous expliquer ce que je ressens. Si certains mots reviennent pour définir les quelques parcelles de mon moi comme la mise à l'écart, la solitude pesante, la différence, ce sentiment qui m'a fait me sentir si petite depuis le début de ma vie. Et les gens tout autour ne sont que des gens. Pourtant les relations c'est ce qui définit l'être humain. Aucune personne ne peut vivre sans être entouré. Je crois que je vis sous carence d'Amour. L'Amour des autres, on commence avec les membres familiales puis lorsqu'on grandit ce sont les amis, les amours, les gens qui nous transforme en tant que personne. Les expériences qu'on a pu faire pendant notre adolescence nous à permit de faire le tri entre ce qu'on était et ce qu'on va devenir. Alors si je repense à ce qui m'est arrivé tout au long, je peux clairement vous dire que je ne m'étais jamais sentie seule que tout au long de ma vie. 


vendredi 27 novembre 2015

Through my eyes


Alors tu vois, j'essaie vraiment. J'essaie de me persuader que rien ne peut m'atteindre, qu'aucun mot, ni fait, ni geste ne puisse me toucher. Je me lance des grandes phrases comme "rien, ni personne ne peut toucher mon moi", que je n'ai besoin de personne pour être heureuse. J'essaie pendant un moment de mettre ces sentiments négatifs de côtés et de les laisser sur le chemin. Mais rien ne change malgré tout. Que tout ce que je ressens me fait me sentir si mal. Et lorsque tu es si loin cela me rend encore plus désorientée.  Et je me dis alors que ce n'est pas juste, que j'envie tout, l'amour que me renvoi les autres relations, leur confiance en eux, leur vie déjà toute tracée. Et moi j'ai peur. J'ai peur de ne jamais être à la hauteur, j'ai peur de blesser leur ego-surdimensionné. Je suis blasée par ma vie que je ne vis plus. Je passe mes journées à attendre. A vivre cette vie routinière dont j'ai toujours eu peur d'y tomber la tête la première. Alors je suis désolée de ne pas correspondre à la fille idéale, cette fille merveilleuse, belle, cultivée, drôle, généreuse et heureuse de vivre sa vie. Je suis désolée d'être la fille blasée. 























lundi 21 septembre 2015

La déshumanisation de l'être humain.



Tout à l'heure pendant que je bossais au fast-food, je suis passée devant un couple d'un âge déjà avancé assis l'un face à l'autre, chacun plongé devant son écran tactile, sans un mot. Une vingtaine de minutes plus tard, la même situation. Mais comment se peut-il qu'on en vienne à voir ce genre de situation. D'ailleurs il y a une certaine contradiction dans cette condition. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je travaille sur un poste de caisse, drive, lobby dans une restauration rapide. Je suis constamment en contact avec le client. Nous avons des bornes tout paiement qui permet de commander et de payer soit par carte sur la machine ou soit de régler en espèce en caisse. Certains s'y exécutent dès qu'ils arrivent, d'autres rechignent. J'entend leurs commentaires sur ce système, que nous pauvres employés de cette multinationale, "seront bientôt remplacer par des machines", qu'ils préfèrent "parler à de vraies personnes". Personnellement je sais que bientôt la plus part des postes dans le monde qui restent vont être automatiser par des robots, ça l'est déjà pour pas mal d'entreprises. Mais ces gens qui s'indignent sur cet état des choses, je les vois comme des égoïstes, et vois leur degré de connerie. Comme je puisse les voir se comporter envers mon statut, si insultants, si offensants, à me traiter comme un chien, et devoir leur lécher les pieds, continuant à me passer l'étiquette "robot" autour du cou. 

Les voyants devant leurs smartphones. Je me dis à quel point les gens sont tous intoxiqués par leur vitrine noire et étincelante. Tuant à coup sûr la conversation. 




vendredi 26 juin 2015

Un seul être vous manque ... Et c'est l'asphixy

Au détour d'un chemin j'ai essayé d'oublier ma peine pendant un moment. Et puis tu arrives au grand galop. Je revois ton visage sur ces photos et tu m'apparais comme un souvenir douloureux et à la fois plaisant. C'était le temps de l’insouciance, le temps où l'on entendait ton rire. Le temps où l'on pouvait voir ton sourire sur tes lèvres et la douceur de tes yeux. Tu étais une merveilleuse fille. Je n'oublierais jamais notre dernière rencontre. Et je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'il s'est passé cette nuit là. Je t'aime et tu me manques tellement. Ma si bonne Amie Anna.



lundi 11 mai 2015

Au détour d'un regard je fondais comme une glace.

Et dans ce long couloir, une dance si longue, si intense, s'amplifia dans la chambre. Ses baisers étaient si tendres. Tout était si doux, ses gestes, son parfum, cette étreinte. Cette ballade langoureuse m'emmenait dans les draps blancs du loup. Sa langue dans ma bouche, descendait lentement sur mes lèvres. Ses baisers au creux de ma nuque, le long du dos tout doucement glissaient sur mes reins pour finir par me faire ouvrir les cuisses.






A cette instant précis, je ressens une toute petite douleur au niveau de mon cortex cérébral, et une légère rapidité au niveau de mon pouls. A ce moment là, mes yeux me brûlent, et mon coeur s'agite. Mes joues ont quelques peu du mal à se tenir et mes lèvres commencent à trembler. Mes yeux à l'obscurité se noient de larmes. Assez tranquille pour se sentir seule. Assez seule pour se laisser dévaster par ce douloureux chagrin. Mon corps tremblant de malaise s'allonge sur le matelas et mon cerveau repense à ces merveilleux jours qui se sont écoulés à l'ombre de la pergola. Pourquoi pleurer face à cette inondable onde de bonheur? Pourquoi se permettre de réagir de cette façon? Pourquoi se mettre dans des états pareils? Mes yeux clos se souviennent de la douce lumière des rayons du soleil et de tes doigts caressant doucement le grain de ma peau. Tes mains sont douces comme le coton. Ton odeur me rappelle fortement celle du bruit des vagues. Tes lèvres pulpeuses m'ont laissé entrevoir le gout des fraises. Au détour d'un regard je fondais comme une glace. Ton sourire révèle en moi ce que je veux enfouir sous terre. Et mon silence s'abandonne sur cette lettre ouverte.

A toi, qui se reconnaîtra peut être. Sache que je t'.













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