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lundi 11 mai 2015

Au détour d'un regard je fondais comme une glace.

Et dans ce long couloir, une dance si longue, si intense, s'amplifia dans la chambre. Ses baisers étaient si tendres. Tout était si doux, ses gestes, son parfum, cette étreinte. Cette ballade langoureuse m'emmenait dans les draps blancs du loup. Sa langue dans ma bouche, descendait lentement sur mes lèvres. Ses baisers au creux de ma nuque, le long du dos tout doucement glissaient sur mes reins pour finir par me faire ouvrir les cuisses.






A cette instant précis, je ressens une toute petite douleur au niveau de mon cortex cérébral, et une légère rapidité au niveau de mon pouls. A ce moment là, mes yeux me brûlent, et mon coeur s'agite. Mes joues ont quelques peu du mal à se tenir et mes lèvres commencent à trembler. Mes yeux à l'obscurité se noient de larmes. Assez tranquille pour se sentir seule. Assez seule pour se laisser dévaster par ce douloureux chagrin. Mon corps tremblant de malaise s'allonge sur le matelas et mon cerveau repense à ces merveilleux jours qui se sont écoulés à l'ombre de la pergola. Pourquoi pleurer face à cette inondable onde de bonheur? Pourquoi se permettre de réagir de cette façon? Pourquoi se mettre dans des états pareils? Mes yeux clos se souviennent de la douce lumière des rayons du soleil et de tes doigts caressant doucement le grain de ma peau. Tes mains sont douces comme le coton. Ton odeur me rappelle fortement celle du bruit des vagues. Tes lèvres pulpeuses m'ont laissé entrevoir le gout des fraises. Au détour d'un regard je fondais comme une glace. Ton sourire révèle en moi ce que je veux enfouir sous terre. Et mon silence s'abandonne sur cette lettre ouverte.

A toi, qui se reconnaîtra peut être. Sache que je t'.













mercredi 11 mars 2015

Et c'est comme ça qu'on tombe

C'est bizarre n'est ce pas? Cette tension qui ne disparaît pas quand tu le vois. Ces papillons qui volent aux creux du ventre quand tu sens son souffle contre ta nuque. Ces frissons qui traversent ton corps lorsqu'il te touche. Ce sentiment étrange que tu le veux, que tu le veux vraiment. Et pourtant si bizarre de ne jamais s'avouer épris de lui. Parce que tu sais qu'il y a des règles, et selon ces règles tu ne peux te permettre de franchir cette frontière si mince. Si minuscule que tu pourrais tomber dans l'impasse que tu avais réussi à franchir après de longs mois difficiles. Ce serait si simple si la vie et les relations n'étaient pas aussi complexes. Et pourtant si je devais l'avouer, je dirais probablement "oui je t'aime bien plus".




































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