vendredi 29 juin 2012

"Il faut à peu près 250 kg pour écraser un crane humain, mais l'émotion humaine est une chose beaucoup plus délicate." CashBack


Il y a des choses qui m'ont toujours percuté de pleins fouet. Les gens en premier lieux. Les gens ont cette capacité d'offrir la plus belle claque du monde. Que chaque seconde passe, cela ne change rien. Ils aiment blesser ceux qui les entours. Puis le matin à l'aurore, ou le soir très tard, il y a cette solitude qui me guette derrière la porte, car les gens à côté de moi dorment. Et alors le silence se fait sentir. Je n'ai jamais cru vivre dans le monde des bisounours, car j'étais déjà blessé depuis bien longtemps, et le remord, les regrets. Tout y passait. Les gens au téléphone. Cette façon de cracher les mots, des coups de poignards dans les oreilles. Mais les gens énervés crachent leurs mots quel-qu’en soit la situation. La seule chose que j'avais trouvé qui pouvait m'éviter d'ouvrir la bouche était la photographie. L'image parle pour nous. Aucun besoin de son ou d'explications. J'arrivais à capter ce que l'oeil humain ne pouvait voir. C'était magique, intense. Et puis cet accident banal. Où ma tristesse se faisait sentir. Puis mon appareil m'a lâché. Comme une vraie personne. Comme si je l'ennuyais avec tous mes problèmes idiots. J'ai tenu je crois bien plus de deux mois sans appareil, et peut être bien quatre mois sans moi même. J'ai appris pas mal de choses. Les gens qui vous lâchent. Les gens et leur passé. L'intimité. Le désespoir, puis l'espoir. Même l'enfermement dans un cocon m'a appris ce que cela faisait d'être dans sa bulle. Cela fait du bien, puis l'ennuie total vient après. Lorsque vous êtes enfermé dans ce genre d'endroit, le temps ralenti, et les minutes et les secondes se font ressentir. Vous avez droit à des activités comme la télévision, les jeux de sociétés, la musique, les thérapies, la cigarette, les heures de repas, les heures de visites, les moments d'insomnie, les moments de siestes et les puzzles. Mais l'activité principale qui règne dans cet endroit est l'ennuie. Et lorsque j'attendais tes coups de fils et que j'espérais tes visites, je me blessais, la tête la première contre un mur. A ce moment là, j'avais cette impression que tu m'avais abandonné. Mais on ne peut pas reprocher à un jeune garçon de 18/19 ans ce genre d'abandon, n'est ce pas?

mercredi 20 juin 2012

Je crois, je crois avoir trouvé mon problème. Ce problème à mes heures perdues. Ce mal être qui me ronge. Je crois l'avoir trouvé. Il faut que je dorme. Mon état s'empirait. Et je viens, je crois d'avoir trouvé mon problème. Toutes ces putains d'insomnies c'est ça mon problème. Il faut que je dorme. Toutes les nuits. Il faut que je m'endorme enfin pour de bon. 

dimanche 10 juin 2012

La dépravation c'est ça la clé. Être quicher dans un petit appartement à danser et se saouler et fumer. Rencontrer des gens qu'on ne reverra jamais. Redoubler d'efforts. Et puis perdre la tête. 

samedi 9 juin 2012

" 'Écoute ma chérie, l'amour éternel a été inventé quand l'espérance de vie était de 35 ans "

C'est perdu d'avance. La douleur du silence se fait sentir. Et je pers pied peu à peu. Tout autour de moi, c'est si confus. C'est idiot n'est ce pas? Où vais je m'endormir ce soir? J'ai perdu tout cette confiance gagnée. Où vais je sortir ce soir, à m'en pourrir le foi, la tête? Tous ces gens. Des idiots. J'ai cru comprendre que personne ne pourra m'aider à me rendre heureuse. Je suis bien trop abîmée pour mon âge. Alors mon coeur veut s'en aller. Ailleurs que là où je pourrais y revoir les gens que j'ai connu. Je voudrais partir, ne même pas dire au revoir. Sans un mot. Sans un bruit. Oui ce serait parfait. Et m'en aller danser.

jeudi 7 juin 2012

"Je nous aime"

Elle a failli perdre la vie. Je m'en veux tellement. Ce besoin d'elle. Ce lien si fort qui nous uni. Je t'aime tellement. Ma vie pour toi. Mon coeur éprit de douleur. De bonheur. D'amour. Dormir avec elle. L'enlacer. La rassurer. La prendre dans mes bras. Les liens du sang.

mercredi 6 juin 2012

               WHAT THE HELL                                                                                       

"Son nom lui causait toujours une brûlure au creux de l'estomac, comme s'il avait laissé là, sous la peau, quelque chose de lui. Alors elle restait toute froide, le cœur coupé, désespérant de ne jamais être heureuse."
Zola. 


samedi 2 juin 2012

« Une femme pardonne tout, excepté qu'on ne veuille pas d'elle.» Alfred de Musset

Un souffle de liberté envahi mon corps. Certaines personnes penseraient que je joue un rôle, que je joue à plaire à tout le monde. Comment pourrais je faire ça? Je suis ce que je suis et non pas quelqu'un d'autre. Que je sois si sociable, si pleine de joie et d'euphorie peut paraître mentir. J'ai toujours était fidèle à moi même ou presque. C'est même bizarre, avant je pouvais faire semblant d'aller bien alors que j'étais très triste, maintenant plus rien ne me retient. Je ne suis pas forcément comme tout le monde, pas forcément très normale. Mais qu'importe, je suis en tout point exagérée, mes émotions sont amplifiées, je pars du rire au larme. L'euphorie me prend lorsque je suis heureuse, puis le désespoir s'en prend à moi lorsque je suis triste. C'est comme ça. Je suis née comme ça. Certaines personnes sont réservées, elles n'ont pas besoin de prouver qu'elles sont heureuses, n'ont pas besoin la plus part du temps des gens, sont très bien toutes seules, elles ne sont pas très démonstratives. Magnifique, très bien. Je n'ai pas besoin d'être comme toutes ces personnes aigries et pleines d'amertumes, je suis tactile, sociable et bavarde.
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