samedi 26 novembre 2011

Chère vie disparue,
Je t'écris pour te dire que tu me manques terriblement, je pense à toi jours et nuits, en espérant te revoir un jour entourée de tes amis les plus chères à ton coeur. Reprendre tes bonnes vieilles habitudes, te retrouver à faire la fête le weekend et te retrouver le lendemain en décomposition totale de la nuit mémorable que tu as passé. Rencontrer des mecs et flirter avec eux. Que tu me fasses halluciner en m'annonçant que ce pacte débile que tu a conclue avec M a été annuler par le simple fait que tu n'avais pas le temps d'avoir un petit copain à ta charge parce que pas le temps de t'en occuper vu que les études supérieurs en photographie t'empêche de t'en occuper. J'aimerais te revoir habiller avec des robes courtes même les soirs d'hiver et que le froid ne te rende encore plus dingue et adorable. Que tu redeviennes comme avant. Où est passé ton talent et ta bonne humeur? Où es tu partie? Est ce que tu t'amuses là bas? Est ce que je te manque? Reviens à moi s'il te plait. Ici le désordre et le travail prime sur tout le reste. Je n'ai plus le temps pour faire des conneries. Plus le temps de rencontrer des gens intéressants. Plus temps pour avoir des idées. Tu étais si belle, si jolie. Ta bonne humeur me rendait toute chose. Je savais écrire. Je savais avoir des émotions. Maintenant que tu as disparu, c'est ton absence qui me rend folle. J'aimais boire à ta santé, fumer le calumet de la paix parce que nous étions de bonnes copines, très bonnes même. C'est avec toi que j'ai découvert mes premières fois. Toutes sans exception. Même ton absence. Et je me rend compte que j'ai eu tord de vouloir finir d'être déraisonnable. J'aimais rire avec toi, finir chez un inconnu avec toi. Faire vraiment tout et n'importe quoi. Devenir adulte n'est pas facile du tout et avoir des responsabilités n'aident pas non plus. Alors s'il te plait, de n'importe où, où tu reçois ce message. Reviens, cours, fais ta valise et rejoins moi. Sonne à ma porte et embrasse moi.


Ta plus chère amie.

dimanche 20 novembre 2011

En combien de temps j'ai été décidé. Lorsque j'ai su ce que je voulais faire de ma vie professionnelle? La plupart des gens prennent une voie par défaut. Ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent faire de leur vie professionnelle. Ils ont déjà l'Amour à leurs pieds. Ont quelqu'un dans leur vie, qu'ils aiment. Alors que moi. Moi je n'ai personne. C'est parfois triste. Mais avec l'habitude on s'y fait. Ou pas. C'est parfois difficile.

lundi 7 novembre 2011

"Chérie t'es belle mais t'es vide"


L'Amour n'est qu'un vaste champs de mine... (réflexion à la con sortie de la tête de la Marin Dodouce).

A part en ce moment un grand moment de solitude de la vie à deux, j'ai l'impression que depuis ce moment là, je suis très affaiblie. Mange plus, je met trois heures avant de m'endormir sachant que généralement avant j'ai pas mal de boulot donc au lit à minuit (si on fait réellement le calcul, au final dodo à 3h et je vous dis pas le réveil douloureux: 5h 45). J'ai l'impression d'être torturer un peu tous les jours. Et j'ai une nouvelle à faire frémir les haisseurs du Lundi, c'est que, le Lundi est toujours un jour de joie de vivre, avec nos professeurs sympas et fous comme tout. Je pars donc dans de sacré fou-rire le Lundi matin (début de cours 9h). Bref les lundi matins sont ultra bien pour commencer la semaine. A part notre tonne de devoirs qui n'en fini jamais (toujours une nouvelle idée de projet brillant d'un de nos professeurs).

Et, et, GRANDE NOUVELLE. Vraiment une très grande nouvelle. Je pars à Paris Jeudi matin vers 7h 19. Et devinez en quoi je pars. En train. J'ai du prendre le train deux fois dans ma vie. Et ça va être la grande première pour moi d'y aller en train toute seule et surtout pour Paris. C'est pour Paris-Photo mais vous m'imaginez? Lacher comme ça dans la nature. Je risque de mourir étouffer par la foule ou perdue et transie de froid dans les ruelles de Paris. Bon j'appréhende beaucoup ce voyage qui sera signe de ma première virée responsabilité du grand n'importe quoi. Je dormirais à l'Auberge de Jeunesse avec l'Esma (voyage organisé par l'Esma) et ils ont bien dit "silence à partir de 22h mais l'Auberge est ouverte 24h/24, aucune restriction pour sortir, faire la fête etc... ça va être chouette de faire les nuits parisiennes! Ah oui dernier point, je ferais des photos puisque temps libre oblige! Donc vous aurez des photos de notre très chère Paris.

vendredi 4 novembre 2011

Melancholia

Est-ce que lorsque tu as appris ça, ça t’as détruit ? Tu ne mangeais plus, tu ne dormais plus. Tu dors tellement peu que tes yeux te brûlent. Est-ce que tu te détestes tellement que tu t’infliges ce genre de choses parce que tu sais que c’était mal ? Si tu savais comme c’est douloureux pour moi à chacune de mes conneries de ne pas me sentir blasée, perdue, que le sort s’acharne sur moi. J’ai toujours des projets avec toi, mais tu me hais tellement. J’avais tellement envie de faire ce long projet. Je crois savoir pourquoi j’ai tout envie d’abandonner. Je veux me couper du monde réellement, littéralement. Parce que je me suis rendue compte que j’étais encore trop fragile face à tous mes débordements. J’ai essayé de te dire ce que j’étais vraiment mais tu n’as rien voulu savoir, je voulais m’ouvrir à toi, parce que d’habitude je suis tellement secrète. Tellement discrète, les gens pensent que parce que je raconte la personne dégradante que je suis, les gens pensent de moi que je suis une fille facile. Je suis d’un côté une fille tellement facile, que lorsque je suis totalement saoule, le fait de vouloir donner mon corps au premier mec est devenu un automatisme. Tu ne crois pas que c’est un problème ? Parce que tu es tellement bien chez toi, tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu es tellement propre sur toi. Alors que moi je suis sale, je suis une sale petite menteuse, une sale petite fille facile. Je devrais me prostituer vu ce que je fais c’est pareil mais au moins je gagnerais un peu de sous. L’argent facile, ça me correspond tellement bien, tellement mieux. Je suis une sale garce, doublée d’une menteuse. Et tu sais ce qu’on fait aux menteuses ? On leur coupe la langue. Tant mieux ça fera des vacances pour tout le monde. Et si je disparaissais de la surface de la planète Terre, personne ne penserait à savoir ce que je suis devenue, parce que personne ne se souvient de moi. Le suicide est bien trop mal vu, tu vois lorsqu’une fille s’inflige ça à elle-même les gens pensent tout de suite que c’est une petite nature, qui veut de l’attention, qui à la moindre occasion pleure de toutes les larmes de son corps jusqu’à en être déshydratée, et les gens trouvent ça idiot, complètement crétin, la plupart des proches surtout la plus proche de la défunte détestera cette dernière. Parce qu’elle a abandonné ses responsabilités. Oui c’est vrai, le plus souvent c’est parce que tout est plus facile d’abandonner, fuir ses responsabilités, vouloir en finir à tout prix. Tu sais j’y pense tellement parfois, pourtant ce n’est que le début. Mais tu sais parfois je ne sens plus la force de me relever tellement c’est dur. Je suis une flemmarde. En fait je voudrais ne plus avoir de contact humain, je pense devenir Escort girl, j’ai entendu dire que ça paye bien. Je pense aussi mourir d’une overdose. Overdose de quoi ? J’ai pas encore trouvé. Peut-être que c’est une bonne chose que je vienne pas, qu’on n’est pas ce projet. Tu vois parfois je crois au destin, je me dis c’est peut-être parce que c’est pas le bon, que je n’ai rien raté. C’est une façon de relativiser les choses qui m’arrivent. Et souvent et même toujours la chose la plus horrible me tombe dessus et tous les autres problèmes m’arrivent aussitôt. Depuis tout ce qui s’est passé, je ne peux plus dormir dans mon lit. Je ne peux plus entrer dans ma chambre. C’est un problème. C’est à cause d’elle, à cause de moi si j’ai créé ce problème entre nous. Je suis fautive. Je me déteste tellement. A chaque fois je me déteste, si je fais le décompte, je dois arriver à pas mal de fois où je me déteste. C’est beaucoup. J’ai comme une envie de me détester encore quand je réalise ce que j’ai fait. J’ai encore détruit une quelconque relation. Ça me déchire le cœur de ne pas réussir à garder une vraie relation avec quelqu’un. Je suis idiote. Vraiment idiote. Je t’assure que si je pouvais tout reprendre du début je le ferais, avant d’être vulnérable et saoule. Mais j’étais vulnérable parce que tu n’as donné aucune nouvelle, comment je pouvais savoir. Tu sais quand tu ne m’as pas prévenu que tu ne viendrais pas je me suis dit, j’ai plus qu’à boire puisque je vais passer le weekend le plus horrible. D’ailleurs au final c’est ce que j’ai fait. Ça me fait mal que tu ne veuilles pas me voir. Parce que j’ai voulu t’épargner une connerie que j’ai faite sans importance pour pas que tu réagisses comme tu l’as fait. Je n’ai jamais écrit autant pour quelqu’un. Tu devrais te sentir honorer. Mais je suppose que tu t’en fous. Alors passe une merveilleuse année, une merveilleuse vie. Tu voyageras. Tes photos seront aimées de tous. Tu exposeras un peu partout. Ce sera le bonheur. Tu rencontreras une fille. Tu éprouveras des sentiments pour elle. Vous vous marierez peut-être pas mais vous vous aimerez assez pour avoir des projets d’avenir ensemble. Ce sera le bonheur. Le vrai bonheur, tu verras. Je t’assure que j’espère un jour te rencontrer, à l’une de tes expositions. Et exprimer ce que je ressens lorsque je regarde tes photos. 

jeudi 3 novembre 2011

Je suis idiote. Tout ce que je fais détruit tout ce que je suis. Alors, c'est fini. C'est fini. Je ne veux plus, je ne peux plus me battre. Si je te perds c'est vraiment fini.

mardi 1 novembre 2011

Nouvelles photos.

JE CROIS QUE JE L'AIME UN PEU. BIEN. BEAUCOUP. PASSIONNÉMENT. A LA FOLIE. PAS DU TOUT.

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