vendredi 27 novembre 2015

Through my eyes


Alors tu vois, j'essaie vraiment. J'essaie de me persuader que rien ne peut m'atteindre, qu'aucun mot, ni fait, ni geste ne puisse me toucher. Je me lance des grandes phrases comme "rien, ni personne ne peut toucher mon moi", que je n'ai besoin de personne pour être heureuse. J'essaie pendant un moment de mettre ces sentiments négatifs de côtés et de les laisser sur le chemin. Mais rien ne change malgré tout. Que tout ce que je ressens me fait me sentir si mal. Et lorsque tu es si loin cela me rend encore plus désorientée.  Et je me dis alors que ce n'est pas juste, que j'envie tout, l'amour que me renvoi les autres relations, leur confiance en eux, leur vie déjà toute tracée. Et moi j'ai peur. J'ai peur de ne jamais être à la hauteur, j'ai peur de blesser leur ego-surdimensionné. Je suis blasée par ma vie que je ne vis plus. Je passe mes journées à attendre. A vivre cette vie routinière dont j'ai toujours eu peur d'y tomber la tête la première. Alors je suis désolée de ne pas correspondre à la fille idéale, cette fille merveilleuse, belle, cultivée, drôle, généreuse et heureuse de vivre sa vie. Je suis désolée d'être la fille blasée. 























lundi 21 septembre 2015

La déshumanisation de l'être humain.



Tout à l'heure pendant que je bossais au fast-food, je suis passée devant un couple d'un âge déjà avancé assis l'un face à l'autre, chacun plongé devant son écran tactile, sans un mot. Une vingtaine de minutes plus tard, la même situation. Mais comment se peut-il qu'on en vienne à voir ce genre de situation. D'ailleurs il y a une certaine contradiction dans cette condition. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je travaille sur un poste de caisse, drive, lobby dans une restauration rapide. Je suis constamment en contact avec le client. Nous avons des bornes tout paiement qui permet de commander et de payer soit par carte sur la machine ou soit de régler en espèce en caisse. Certains s'y exécutent dès qu'ils arrivent, d'autres rechignent. J'entend leurs commentaires sur ce système, que nous pauvres employés de cette multinationale, "seront bientôt remplacer par des machines", qu'ils préfèrent "parler à de vraies personnes". Personnellement je sais que bientôt la plus part des postes dans le monde qui restent vont être automatiser par des robots, ça l'est déjà pour pas mal d'entreprises. Mais ces gens qui s'indignent sur cet état des choses, je les vois comme des égoïstes, et vois leur degré de connerie. Comme je puisse les voir se comporter envers mon statut, si insultants, si offensants, à me traiter comme un chien, et devoir leur lécher les pieds, continuant à me passer l'étiquette "robot" autour du cou. 

Les voyants devant leurs smartphones. Je me dis à quel point les gens sont tous intoxiqués par leur vitrine noire et étincelante. Tuant à coup sûr la conversation. 




vendredi 26 juin 2015

Un seul être vous manque ... Et c'est l'asphixy

Au détour d'un chemin j'ai essayé d'oublier ma peine pendant un moment. Et puis tu arrives au grand galop. Je revois ton visage sur ces photos et tu m'apparais comme un souvenir douloureux et à la fois plaisant. C'était le temps de l’insouciance, le temps où l'on entendait ton rire. Le temps où l'on pouvait voir ton sourire sur tes lèvres et la douceur de tes yeux. Tu étais une merveilleuse fille. Je n'oublierais jamais notre dernière rencontre. Et je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'il s'est passé cette nuit là. Je t'aime et tu me manques tellement. Ma si bonne Amie Anna.



lundi 11 mai 2015

Au détour d'un regard je fondais comme une glace.

Et dans ce long couloir, une dance si longue, si intense, s'amplifia dans la chambre. Ses baisers étaient si tendres. Tout était si doux, ses gestes, son parfum, cette étreinte. Cette ballade langoureuse m'emmenait dans les draps blancs du loup. Sa langue dans ma bouche, descendait lentement sur mes lèvres. Ses baisers au creux de ma nuque, le long du dos tout doucement glissaient sur mes reins pour finir par me faire ouvrir les cuisses.






A cette instant précis, je ressens une toute petite douleur au niveau de mon cortex cérébral, et une légère rapidité au niveau de mon pouls. A ce moment là, mes yeux me brûlent, et mon coeur s'agite. Mes joues ont quelques peu du mal à se tenir et mes lèvres commencent à trembler. Mes yeux à l'obscurité se noient de larmes. Assez tranquille pour se sentir seule. Assez seule pour se laisser dévaster par ce douloureux chagrin. Mon corps tremblant de malaise s'allonge sur le matelas et mon cerveau repense à ces merveilleux jours qui se sont écoulés à l'ombre de la pergola. Pourquoi pleurer face à cette inondable onde de bonheur? Pourquoi se permettre de réagir de cette façon? Pourquoi se mettre dans des états pareils? Mes yeux clos se souviennent de la douce lumière des rayons du soleil et de tes doigts caressant doucement le grain de ma peau. Tes mains sont douces comme le coton. Ton odeur me rappelle fortement celle du bruit des vagues. Tes lèvres pulpeuses m'ont laissé entrevoir le gout des fraises. Au détour d'un regard je fondais comme une glace. Ton sourire révèle en moi ce que je veux enfouir sous terre. Et mon silence s'abandonne sur cette lettre ouverte.

A toi, qui se reconnaîtra peut être. Sache que je t'.













dimanche 12 avril 2015

The Love You Save (May Be Your Own)

Combien de gens se sont laissés aveugler par leur manque d'affection? Combien de personnes se sont laissées succomber par le besoin de se sentir aimer? Parce qu'ils se sentent isolés, dans leurs pauvres maisons. Et je me demandais combien de temps on pouvait s'infliger ça? Combien de temps pour s'en rendre compte? Combien de temps pour s'en sortir? Parce que toute notre vie nous seront seul, entouré par des gens comme nous. Délaisser. Est ce que, par ce manque, certains se sont laissés aller à penser que c'est ce qu'ils veulent sans envie. Juste parce qu'au moins ils se sentent moins esseulés. Par de simples gestes anodins. On se laisse embrasser sans envie parce qu'au moins quelqu'un nous montre un peu de tendresse. On se laisse distraire par les paroles de notre interlocuteur juste pour un peu de compagnie. Et comme à mon habitude, je ne reste jamais seule bien longtemps.


mercredi 11 mars 2015

Et c'est comme ça qu'on tombe

C'est bizarre n'est ce pas? Cette tension qui ne disparaît pas quand tu le vois. Ces papillons qui volent aux creux du ventre quand tu sens son souffle contre ta nuque. Ces frissons qui traversent ton corps lorsqu'il te touche. Ce sentiment étrange que tu le veux, que tu le veux vraiment. Et pourtant si bizarre de ne jamais s'avouer épris de lui. Parce que tu sais qu'il y a des règles, et selon ces règles tu ne peux te permettre de franchir cette frontière si mince. Si minuscule que tu pourrais tomber dans l'impasse que tu avais réussi à franchir après de longs mois difficiles. Ce serait si simple si la vie et les relations n'étaient pas aussi complexes. Et pourtant si je devais l'avouer, je dirais probablement "oui je t'aime bien plus".




































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