dimanche 19 août 2012

Il était une fois, un endroit magique où il ne pleuvait jamais. Et c'est tout.

Je n'aimerais pas seulement être ta copine. Je voudrais en fait être plus que ça, ton amie. Je ne veux pas être seulement la fille avec qui tu couches, que tu embrasses. Je voudrais être celle avec qui tu parles, tu rigoles. Et tu sais quoi? Je ferais tout pour que cela change. Parce que je veux être réellement heureuse. Vraiment. Je voudrais que tu me trouves géniale et drôle. Belle et sexy. Adorable et aimante. Je souhaiterais que tu m'appelles plus souvent. Que tu veuilles partager des choses avec moi. Des choses simples. Que tu me fasses plaisir. Et même si je suis de la pâte à modeler et une madeleine, je sais que je peux être forte. Si on me laisse un peu de temps pour prouver que j'en suis capable. J'espère qu'un jour tu seras fier de moi.






RÈGLE N°1 : Il ne t'aime pas.
RÈGLE N°2: Ne jamais répondre à ses messages.
RÈGLE N°3 : Si tu veux vraiment répondre, rappelle toi la règle n°1.

vendredi 17 août 2012

"Mes cheveux ont mis 25 ans à pousser et 10 minutes à être raser."


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L'homme s'avance et lui allume sa cigarette :
- On vient de partager un moment vraiment, très intime, non? 
- Intime comment ça?
- Juste là, on a fait jaillir la flamme. Je veux dire, c'était très intime.
- Si vous le dites.
- Oh! Soyez honnête. Vous savez ce que je veux dire. Nos doigts se sont effleurés, je vous ai regardé et vous avez lentement relevé la tête, on s'est regardé droit dans les yeux. Je veux dire c'était tellement intense et très intime. 
- Wow! Arrêtez je me sens toute nue.
- Ça ne m'étonne pas. J'ai cet effet la sur les femmes. Bien sur pas toutes les femmes.
Elle rit. Il parle encore :
- Non pas toutes les femmes mais le cas c'est déjà produit alors ne vous en faites pas.
- Non bien sur.
- Reconnaissez ce qu'il se passe ici entre nous, il y a une sorte d'étrange alchimie et quand ça arrive il faut y faire attention. Il ne faut pas plaisanter avec ça.
Elle regarde le sol puis parle :
- Ecoutez, je suis sortie fumer une cigarette, ok? Pour me détendre, pour être seule. Alors, peut être une autre fois. 
Elle commence à partir en le regardant. Il rétorque :
- Oui mais, il n'y en aura peut être aucune autre. Ok? Je ne retrouverais peut être jamais cette occasion. Peut être que jamais on ne retrouvera l'intensité de ce moment. 
- Dans ce cas vous devez savoir que, je suis mariée et heureuse en ménage.
- Ah! D'accord! Et où il est? Hein? Il vous laisse ici, toute seule, dans le noir, sans briquet. Ça m'étonnerait.
- Ben il ne fume pas donc...
- Mais vous l'aimez quand même? 
- Oui pourquoi?
- Pour rien, sauf qu'il vous abandonne à votre maladie mortelle sans s’inquiéter. Il vous laisse agoniser toute seule et pendant ce temps là lui il prétend qu'il vous aime. Je respecte pas ce gars la. Je suis sur que c'est un lâche, un sale égoïste. Et pardonnez ma franchise, mais je crois que d'une minute à l'autre, ce type va vous révélez sa vraie nature. Et voilà wow! Tout à coup, tous ses démons vont s'échapper. Vous savez je l'ai senti tout de suite, je l'ai senti tout de suite. C'est vrai je sais que je vais vous paraître audacieux mais je crois que vous vous êtes trompée en l'épousant.
- En admettant que ce soit vrai. Mais je doute que je vous le dirais. dit-elle en pointant sa cigarette.
- Ok.
- On est pas franchement ami tous les deux.
- Non bien sur c'est vrai.
- Nan.
Elle commence à traverser la route, puis il argumente encore :
- Non mais on a partagé une flamme, alors...
Elle se retourne et lui demande du feu :
- D'ailleurs...
- Oh, regardez ça! Vous avez besoin de moi! Vous fuyez mais vous avez besoin de moi. Entre nous il y a une flamme. Des milliers de petites molécules se réchauffent et pénètre notre cerveau. Elles sont déjà entrain de stimuler notre désir sexuel. Je sais pas vous mais je trouve ça très romantique toutes ces conneries. Et vous savez je suis content que vous êtes venue là parce que je me sens plus à l'aise pour vous dire qu'en fait je fais partie de quelques hommes capable de localiser le point G d'une femme. N'importe laquelle, et d'ailleurs je peux le faire pour vous.
Elle rit puis dit : 
- C'est très gentil de votre part. Merci.
- Non c'est un plaisir. Votre plaisir.
- Et qu'est ce qu'il vous fait dire que je ne l'ai pas localisé?
- A votre façon de tenir votre cigarette. Trop haut et trop serrer. En fait ce qu'il faut faire c'est essayer de la baisser jusqu'en bas des doigts afin qu'elle soit confortablement installé. Non sinon si elle est trop haute, tout votre corps est tendu et votre plexus se bloque, et votre vagin est tétanisé. Ecoutez c'est seulement que je connais cette technique vaginal très étrange et je croyais que ça vous intéresserez mais, il faut être préparer. La préparation c'est vraiment la base. Vous commencerez par une petite promenade courte, très très courte. Comme, jusque là. Tenez mon appartement, l'immeuble qui est là-bas. Et on se promènerait et je vous raconterais des petites plaisanteries classes et ensuite on se sentirait d'humeur à rire, on se sentirait un petit peu idiots. Et puis ensuite on boirait un verre de Bourgogne.
- De Bourgogne? 
- Oui, on baignerait dans l’atmosphère chaleureuse, romantique et aussi chargé d'érotisme de mon spacieux loft. Et là, Je vous déshabillerais, vous feriez pareil avec moi. On serait tout nu l'un en face de l'autre, on s'embrasserait. Pour moi le baiser ça aide beaucoup, c'est doux, ça aide à se détendre. Et ensuite peut être que je vous mordillerais la nuque, nan, nan, très gentiment. De gentilles petites morsures comme un chaton et ensuite avec mes mains je descendrais lentement le long de votre corps et je me fraierais un passage jusqu'à votre clitoris et je le caresserais doucement. Ce qui bien sur stimulerait votre désir encore plus. Ce faisant je vous dirais de délicats petits poèmes à votre oreille. Oui c'est ça, une pulsion violente surgirait de votre corps et se propagerait dans vos muqueuses humides et mes doigts avides glisseraient sans effort ...
Elle rit :
- Vous êtes acteur?Je ne sais pas ou, comique? Vous êtes un comique.
- Non, non. Je suis une sorte d'écrivain.
- Ah! Une sorte d'écrivain.
- Ouai c'est ça. Et vous, vous faites quoi? 
Elle se retourne, le regarde et lui répond :
- Le trottoir.
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New-York I Love You


jeudi 16 août 2012

L'encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu par Bernard Werber

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            Psychopathologie de l'échec


Pourquoi autant de gens sont-ils attirés par la chaleur rassurante de la défaite? Peut-être parce qu'une défaite ne peut être que le prélude à un revirement alors que la victoire tend à nous encourager à garder le même comportement. La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice. Tous les humains sentent confusément cette vérité. Beaucoup parmi les plus intelligents sont ainsi tentés de réussir non pas la plus belle victoire mais la plus belle défaite. 
Hannibal fit demi-tour devant Rome offerte. César insista pour aller aux ides de mars. L'armée écossaise de Charles Edouard Stuart refuse d'entrer dans Londres qu'elle avait pourtant conquise. Napoléon annonça la retraite à Waterloo alors que la bataille était probablement gagnée. Et que dire de toutes ces stars du show-business qui tout à coup tombent dans l'alcool, la drogue, ou se suicident sans aucune raison logique? Elles n'arrivaient pas à supporter la gloire, elles ont donc sciemment organisé leur défaite. Tirons la leçon de ces expériences passées. Derrière beaucoup de prétendues réussites, il n'y a qu'une volonté de se hisser au plus haut plongeoir pour bien se planter de manière spectaculaire.

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            Baiser
Parfois, on me demande ce que l'homme a copié chez la fourmi. Le baiser sur la bouche. On a longtemps cru que les Romains de l'Antiquité avaient inventé le baiser sur la bouche plusieurs centaines d'années avant notre ère. En fait, ils se sont contentés d'observer les insectes. Ils ont compris que lorsqu'elles se touchaient les labiales, les  fourmis produisaient un acte généreux qui consolidait leur société. Ils n'en ont jamais saisi la signification complète mais ils se sont dit qu'il fallait reproduire cet attouchement pour retrouver la cohésion des fourmilières.
S'embrasser sur la bouche, c'est mimer une trophallaxie. Mais dans la vraie trophallaxie, il y a régurgitation du jabot social et don de nourriture, alors que dans le baiser humain il n'y a qu'un vague échange de salive.
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            Dieu
Dieu, par définition, est omniprésent et omnipotent. S'il existe, il est donc partout et peut tout faire. Mais s'il peut tout faire, est-il aussi capable de générer un monde d'où il est absent et où il ne peut rien faire?
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            Tentative
Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même...
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            Sondage
On estime qu'il y a chez les humains 100 millions de rapports sexuels par jour et que 910 000 d'entre eux aboutissent à une conception. 25% des conceptions ne sont pas désirées. 50% ne sont pas prévues. Par ailleurs, 356 000 transmettent une MST.
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            Réalité parallèle
La réalité dans laquelle nous sommes n'est peut être pas la seule. Il existerait d'autres réalités parallèles.
Par exemple, alors que vous lisez ce livre dans cette réalité, dans une autre réalité vous êtes en train de vous faire assassiner, dans la troisième vous avez gagné au Loto, dans une quatrième vous avez soudain envie de vous suicider, etc. Il y aurait comme des centaines, voire des milliers de réalités parallèles qui se répandraient en permanence comme les branches d'un arbre.
Mais au bout d'un certain temps, une voie de réalité serait choisie, figée, et les autres réalités s'évaporeraient. Dès qu'une ligne de réel serait durcie, une multitude de nouvelles réalités en découleraient. Peu à peu le tronc d'où partent les branches se fixeraient. Dès lors il n'y aurait plus accès aux anciennes ébauches de réalités.
Visiblement, il semblerait ici et maintenant que la réalité où vous êtes en train de lire l'ESRA est celle qui a été choisie, durcie et fixée (par qui? selon quels critères? On l'ignore). Cela peut sembler évidemment complètement loufoque mais la physique quantique arrive à ces mêmes conclusions.
Il est possible d'imaginer que le réel ne fait pas que s'écrouler en avant, il peut aussi s'écouler sur les côtés.
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mardi 14 août 2012

Vivre augmente de 100% le risque de mourir...





J
e suis dans un train. Je voyage. Les images filent, défilent. Cet homme vient de s'endormir. Et moi seule, je regarde par la fenêtre. Est ce que tu vas m'attendre sur le quai? La vérité c'est que jamais plus tu ne feras l'effort. Je devrais t'attendre. Je devrais finalement faire l'effort. Rien que pour que tu décides enfin que cette punition que tu m'infliges soit levée. Comme une gosse. Je suis frustrée de ne pas avoir eu ce que je voulais. Uniquement compter pour toi. Mais je crois que tu as verrouillé ton coeur. Et je pense sérieusement que jamais je ne pourrais  faire quoi que ce soit de sérieux avec toi qu'être ta copine de passage. Peut être que demain ce sera fini peut être dans un an. Mais je sais une chose, jamais tu ne pourras tomber amoureux de moi. Jamais, tu m'entends? 

mercredi 8 août 2012

Je me sens totalement perdue. Où es tu? Tu es parti sans vraiment m'avoir dit au revoir. Avec le temps je me dis que j'aurais préférer ne jamais t'avoir connu. Tu pars. L'Amérique est ton pays. Sydney, ta ville natale. L'anglais, ta langue maternelle. Et maintenant? Tu comptes après avoir fait le tour du monde, de rejoindre Mars, ou Vénus, juste parce que tu as encore l'impression de ne pas trouver ta place. Tu sais, tes blagues me manques. Ta connerie et tout le reste de ta personne. Combien de temps vais je devoir t'attendre? Sans nouvelle. Sans rien. C'est bien trop blessant. Je me rend compte que lorsque tu me parlais de tous ces gens que tu côtoyais et dont tu détestais, je devais surement faire partie au final du lot. Merci pour les nouvelles que tu ne me donnes pas.


vendredi 3 août 2012

Est-ce que vous réalisez que dans environ 40 ans, nous aurons des milliers de vieilles qui se baladeront avec des tatouages...

                           ɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷɷ                              




J'ai sans doute eu de la chance, on s'est rencontré à l'école primaire et en 5ème elle et moi on avait le même emploi du temps, ça a fait tilt ! Oui. D'un point de vue technique, « la fille de mes rêves » devrait être dotée, comment dire, d'une énorme paire de seins, vous voyez ? Et d'une coiffure originale et quand même un peu plus sportive que la moyenne mais pour être franc Robbin, Robbin est mieux que la fille de mes rêves parce qu'elle existe.

500 jours ensemble.



mercredi 1 août 2012

Elle le regarde, sourit et repousse une mèche de cheveux de son visage. Elle ne le sait pas encore, mais elle est en train de tomber amoureuse...



L’amour à sens unique c’est parfois tellement difficile. L’idiote du village c’est moi. Je pars, je reviens, je fais mon show. J’aime me faire remarquer. Plaire qu’à une seule personne, pas pour moi. J’aime plaire, vous plaire, à vous tous. Et parfois seule dans cette chambre, je ressens comme un vide, quelque chose à remplir. Mais je t’aime et c’est la seule chose qui est difficile à vivre pour moi. Attachée à toi. J’aimerais te plaire comme je suis. Mais toi tu veux que je sois différente. A ton image. J’étais la plus adorable des salopes. Une espèce de chatte différente des autres. Bien plus charmante. Bien plus douce et compréhensive. J’étais toujours partante pour essayer de nouvelles choses, de nouvelles expériences. J’ai perdu un jour la notion du temps et de l’espace. J’ai perdu toute connexion avec le monde. J’étais dans mon monde. Calme et fêtard. Je renaissais à mon réveil dans un nuage de fumé de cigarettes et de joins. Imbibé d’alcool mon verre était. La nourriture m’était devenue inconnu, je la négligeais. Mais je m’en fichais, parce que la seconde d’après je refermais les yeux. Je voyais des personnes. Je les invitais dans cet immense appartement rempli de meubles qui ne m’appartenaient pas. Je me sentais comme chez moi. Je sortais, je buvais, je fumais, je dansais. J’étais à moitié heureuse. Mon verre à moitié vide, à moitié pleins. Je passais mes journées à ne rien foutre et mes nuits à me niquer la tête. Mais ma tête redevenait pleine et brouillée lorsque mes nuits étaient calmes. Comment ai-je pu perdre ma raison ? En ayant fait enfin ta connaissance ? Si je n’avais pas décidé de me calmer est ce que j’aurais été beaucoup plus heureuse ? Et surtout sans toi ? Le besoin d’être heureuse, ce besoin de vivre. La vérité c’est que nous avons tous fini dans le mensonge. Parce que les films et les chansons douteuses nous ont rendu idiots et nous ont donné cette fausse idée du bonheur en lui-même. Pourquoi ne pas nous perdre dans la lecture et la connaissance. Dans la hâte et dans la jouissance. C'est perdu d'avance, je ne suis pas heureuse totalement. J'ai envie de hurler, parce que la seule chose que j'ai l'impression c'est de ne tenir à personne réellement. Les gens veulent me voir uniquement pour quelque chose de particulier, quelque chose que je détiens surement. L'idée de venir me voir ne fait tilt dans la tête de personne. Alors bonne nuit, et encore bonne nuit douce Juliette. Je ne saurais te compter le nombre exact de bonne nuit.


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