Je t'aime.
Il y a peu de temps, j'ai pris mes jambes à mon cou. J'ai couru aussi vite que j'ai pu. J'ai tout simplement fuit. Je me suis perdue en pleine forêt. Un homme s'est approché de moi, je n'arrivais pas à distinguer son visage, ni ses traits, ni ses yeux. J'avais l'impression d'être dans un étrange rêve, là où la vie et la mort n'avait plus aucune distinction possible, là où le mal et le bien était brièvement effacer des mémoires. L'amour et le sommeil, la faim et la soif n'existaient pas. Cet homme m'a tendu la main, et m'a ramené sur un chemin boueux, certaines racines sortaient de la terre comme si elles voulaient m'empêcher de passer, les plantes essayaient de m'écorcher les genoux. L'homme continua à marcher et à me tenir la main, il avait presque ce réflexe de me retenir de tomber. Je continuais à avancer derrière lui en regardant où je marchais. Il s'arrêta net, me pris son dos en pleine face. Je vis face à moi, une clairière magnifique. Je commença à courir, la lumière, cette lumière éblouissante était si douce, si chaude, si lumineuse. Puis, la mort.
