samedi 4 octobre 2014

"Comme la nuit paraît longue à la douleur qui s'éveille." Horace Walpole

J'ai passé du temps à faire les cent pas, à me poser des questions sur le pourquoi du comment. J'ai tourné en rond en pensant que j'avais trouvé la solution. Qu'en dépit de tout ce qu'il m'était arrivé, enfin j'allais être heureuse. Que parce que je l'avais désiré si fort, cela c'était produit. Je me suis trompée. Complètement. Littéralement gourée. Que parce que c'est moi, je me sentirais toujours différente des autres. Que parce que c'est moi cela ne pourrait pas être autrement. Parce que cette douleur qui reste au creux de ma poitrine et qui me ronge de l'intérieur m'empêche de vivre pleinement. Et que parce que je suis ce que je suis, probablement que je ne pourrais guérir de ce mal. Cette souffrance qui me déchire les entrailles. Je hurle la nuit de cette peine si vive. Comment peux tu le comprendre. Comment puis je te faire confiance. Mon amour pour tes yeux. Ton rejet pour mon âme. Ma solitude me pèse un peu plus chaque jour. 






















1 commentaire:

Arnolito a dit…

Tres jolies photos.
Cependant, partant du principe qu'on ne peux pas faire quelque chose, on ne peut pas espérer avancer et donc peut être guérir.

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