jeudi 25 décembre 2014

Je suis derrière cette fenêtre, et je regarde les enfants jouer dehors.


Comment savoir sans se perdre dans ce brouillard. Cet inconnu qui me fait peur, et ces souvenirs noyés d'amertumes et de regrets. Est ce que je pleure ? Peut être que oui. Après tout je me rend compte de par moi même que je fais n'importe quoi. Et j'ai l'impression que rien ne fonctionne. Continuer dans des voies qui ne me correspondent pas et pourtant je continue de mener une vie sans entrain, sans saveur avec des gens qui font me sentir si éloigner de tout ça. Toutes ces choses qui me faisaient briller les yeux et qui ont dorénavant un goût de cendre. 

Mais si vous saviez à quel point je me sens seule. En fait j'arrive même pas l'expliquer. A décrire cette douleur qui se réveille de plus en plus. Vous savez j'ai toujours cru qu'en grandissant ma vie serait meilleure, que je serais plus heureuse, que mes parents seraient enfin fiers de moi, que j'aurais des amis sur qui je pourrais compter et vice versa, que je serais devenue indépendante, que je ne me sentirais plus aussi mal. Mais je me rend compte que plus j'avance, dans le sens temporel, plus je ralentis et recule, comme dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Je ne comprend pas cette société, je m'étouffe en elle, je me sens comme une fourmi sous une loupe où je panique et m'effrite. J'ai écouté mes parents en bossant à l'école, ils m'ont demandé d'avoir mon bac, ils m'ont laissé allé dans une école où je pouvais apprendre et apprécié les cours, et je les remercie pour ça. Mais maintenant, après ces jours qui défilent si vite, je ne trouve plus aucun amusant nul part. Plus rien ne me fait vraiment envie. Les gens que je rencontre ne m'amusent plus. Je me sens lasse et fatiguée. Je me sens si perdue.

Je suis désolée pour tout ça. J'aimerais être une bien meilleure personne. Plus optimiste, plus un je ne sais quoi. Être plus heureuse de vivre et de découvrir des choses merveilleuses. 


Assis dans le soleil du matin
Je serai assis quand le soir viendraRegardant les navires se pointerEt je les regarderai encore s’éloigner, yeahJe suis assis sur le quai de la baieRegardant la marée descendreOoh, je suis simplement assisSur le quai de la baiePerdant du temps
J'ai quitté ma maison en GéorgieEn direction de la baie de San FranciscoParce que je n'ai plus de raison de vivreEt ça ne ressemblent à rienD’aller et de venir
Donc je vais juste m'asseoirSur le quai de la baieRegardant la marée descendreOoh, je suis assis sur le quai de la baiePerdant du temps
Regardez comme rien ne changeTout reste toujours pareilJe ne peux pas faire ce que dix personnes me disent de faireDonc, je crois que je vais rester la, à écouter
Assis ici reposant mes osEt cette solitude ne veut pas me laisser en paixÉcoute, deux mille miles que J'erreJuste pour faire de ce quai mon chez moi
Maintenant je vais juste m'asseoirSur le quai de la baieRegardant la marée descendreOoh, tout petit je m'assois sur le quai de la baiePerdant du temps























































1 commentaire:

Every Friday Evening a dit…

Je viens de découvrir ton blog et je dois dire que tes réflexions et pensées sur la société et le monde qui nous entoure sont assez similaires. Comment vas tu depuis ?
Je sais que c'est parfois dur de se résigner à faire ce qui nous paraît le mieux alors que nos envies sont tout autres.
Des bisous

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