lundi 27 mai 2013

Si je pouvais remonter le temps - DOCTOR WHO

J'aurais voulu avoir une machine à remonter le temps. Pour n'avoir jamais rencontrer mes amis. Je ne serais jamais tomber amoureuse de l'amour de ma vie. Je n'aurais pas toutes ces questions qui me bousillent la tête. Je ne serais jamais née. Je n'aurais jamais découvert le malheur, le bonheur. Je n'aurais jamais pleurer pour un garçon, pour une mauvaise note, pour une dispute avec ma soeur, ni la grosse punition. Je n'aurais jamais eu de fou rire avec ma cousine, je n'aurais jamais découvert l'orgasme, ni le fait de devenir une femme. Je n'aurais jamais danser sur autant de chansons, je n'aurais jamais connu mes goûts et mes couleurs. Je n'aurais jamais découvert la défonce, l'adolescence, ni la première fois. Je n'aurais jamais connu la méchanceté, ni la gentillesse. Non plus le désirs. Je n'aurais jamais eu de chien, ni de chat. Je n'aurais jamais connu l'amour. Je n'aurais jamais connu les chansons triste, ni d'avoir perdu une très chère amie. Je ne serais pas là à me tordre de douleur parce que j'ai l'impression d'avoir perdu tout espoir d'y arriver un jour. Que serait la vie sans avoir vécu le lever du soleil, les paysages défilants au grès de la route, la spontanéité des gens, leur façon d'être eux et pas quelqu'un d'autre. Je n'aurais jamais connu cette euphorie authentique que j'ai perdu au bon grès de mon coeur. Je n'aurais jamais écrit tous ces mots pleins de haine et d'amour, de souvenir et d'arrache coeur. Je n'aurais jamais découvert que j'avais un réel et profond amour pour l'image et que je remercie le ciel de pouvoir voir. Tes baisers sur mes lèvres, sur mes seins, au creux des reins. Je t'attend mon grand amour. Reviens vite j'en ai tellement mal. Je me sens tellement seule ces temps ci. J'ai besoin de toi mon doliprane, mon pansement à deux balles. Blessure de mon coeur. Ma plaie ouverte, en ce moment et depuis presque un an je ne parle que de toi. Tu séjournes au creux de ma tête, tu te balades et tu joues avec mes pensées. Tu gères mes humeurs, tu dérègles mon horloge interne. Tu me fais écrire des pavés sur ce blog inutile aux un, utile pour moi. Je déraille. J'étouffe. Je perds la mémoire. Je perds mon sens de l'orientation. Je m'égard. Et puis je pars...


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